Non content d’exercer son pouvoir par sa capacité à consommer des biens, exhiber son train de vie et nourrir des fondations dans le tiers-monde, une activité qui lui vaut une réputation de philanthrope, Bill Gates entend intervenir dans la vie quotidienne des individus.
Aux Etats-Unis, Gates est allé jusqu’à financer un plan de vaccination obligatoire. Coût de cette bagatelle: 10 milliards de dollars. On lui prête surtout l’intention de ne pas s’arrêter en si bon chemin et de vouloir imposer le même programme à l’ensemble de la planète d’ici à l’an 2020. L’industrie pharmaceutique boit du petit lait, bien sûr. Elle aurait l’écoute attentive de la sécurité intérieure américaine et de l’OMS.
En 2006 un quotidien suisse s’était permis de censurer l’auteur de ces lignes parce qu’il avait donné la parole à un médecin exprimant un point de vue critique sur les vaccins. On n’avait pas songé à le mettre au clou à l’époque. Mais c’était il y a dix ans. Aujourd’hui le gourou de la vaccination, le médecin américain Paul Offit, n’a aucun scrupule à réclamer la prison pour les journalistes relayant leurs doutes sur l’efficacité de l’inoculation universelle. Les médecins sont aussi mis au pas.
Wikipedia le révèle: Bill Gates serait l’individu le plus «spammé» au monde. La société qu’il a fondée, le groupe Microsoft, a donc mis sur pied un bataillon d’informaticiens pour combattre le virus. Le «bienfaiteur» de l’humanité a-t-il également mandaté Novartis pour lui inventer un vaccin efficace contre les messages qui polluent sa boîte électronique? Le dictionnaire en ligne ne le dit pas. Mais est-il possible de vacciner Dieu contre ses créatures?