Que dire dès lors d’une organisation nommée Wikipedia, qui dicte sa vérité au monde alors que la transparence n’est pas sa qualité première?
Wikipedia, vous savez, c’est cette encyclopédie en ligne qui fait et défait les réputations grâce à des contributions bénévoles de M. et Mme Tout le monde. Autant dire le pékin bienveillant ou malveillant. Sur wikipedia, on devient facilement un philanthrope quand on a les moyens de financer un storytelling. Mais un individu aura aussi vite fait de passer pour un complotiste, un révisionniste, un extrémiste – de droite, de préférence – , bref un -iste vulgaire et quelconque s’il est un empêcheur de tourner en rond. Sans chance aucune de rectifier sur la toile s’il n’appartient pas au courant idéologique qui régit le monde.
Pour avoir l’honneur de figurer sur Wikipedia, la procédure est très simple. Il suffit de s’enregistrer, d’écrire sa bio en flattant son ego dans le sens du poil, et d’attendre l’enregistrement. Vous aurez droit peut-être à quelques questions mais si vous bénéficiez d’un minimum de notoriété, vous aurez toutes les chances d’accéder au graal du gratin mondial.
Voilà pour la situation idéale. Il arrive par contre que des artistes ou des intellectuels totalement dignes de figurer dans Wikipedia s’en voient bannis pour d’obscures raisons. Bienheureux celle ou celui qui parvient à obtenir du site une explication convaincante. Il se pourrait même que votre interlocuteur soit un adolescent dont vous ne connaîtrez jamais le nom car il se cache sous un pseudonyme.
Wikipedia a la prétention d’expliquer le monde au monde mais reste parfaitement opaque quant à son fonctionnement. Une recherche un peu poussée permet malgré tout de déceler que certains membres du conseil de wikimedia, la fondation qui régit le dictionnaire en ligne, entretiennent des liens étroits avec le spéculateur américain George Soros, tombeur de la livre sterling en 1992 et partenaire notamment du groupe Carlyle, ténor de l’industrie d’armement. Soros arrose en outre de ses millions une partie importante des médias et joue un rôle non négligeable dans la crise des migrants en finançant des navires d’ONG.
Un homme averti en vaut deux, dit le proverbe. A l’avenir quand vous consultez Wikipedia, ne prenez pas ses biographies pour de l’argent comptant. Et surtout méfiez-vous des étiquettes attribuées aux protagonistes de la traversée du long fleuve pas si tranquille de l’histoire, qu’elle porte un petit ou un grand H, et qu’elle soit en marche ou pas.