C’est là que les personnes venues d’Afrique ou du Moyen-Orient iront déposer l’argent gagné à la sueur de leur front en transportant nos malades ou en nettoyant nos douches. Puisqu’ils seront bientôt cinq millions en Europe, l’établissement se positionnera parmi les gestionnaires de fortune non négligeables.
Je demanderai l’autorisation de Berne et cette banque, je l’installerai à Genève pour qu’elle contribue, par ses impôts, à soutenir des institutions publiques déboussolées après l’acceptation de la réforme de la fiscalité des entreprises dans le canton de Vaud.
La République devrait-elle s’en inspirer? On voit quand même mal la gauche genevoise imiter le ministre socialiste Maillard, complice de son collègue bourgeois Broulis. Il n’y a que les Vaudois pour porter aux nues un projet qui ferait le bonheur du candidat américain Trump!
L’homme à la houpette décomplexée rêve d’abaisser le niveau de l’impôt fédéral pour les entreprises. Il espère que ces dernières reviendront au pays. Mais au moins entend-il taxer davantage les ultra-riches et les fonds d’investissements. Ce qu’il prend d’un côté, il le redistribue de l’autre. Voilà pourquoi l’Américain blanc moyen vote pour lui.
Dans l’édition du 22 mars du Financial Times, l’éditorialiste Edward Luce dresse un portrait fort pertinent de l’électeur potentiel de Donald Trump. Ce citoyen sombre dans la précarité professionnelle et les substances artificielles, son espérance de vie tend à fléchir. Bref, cet ancien Working Class Hero contribue à former le magma des millions de déçus du système capitaliste que le plus caricatural des capitalistes envoûte.
GHI