Mais le grand hôpital dans lequel il travaille est vide, ou presque. Peu de malades, rien à signaler! Cherchez l’erreur!
Le même toubib s’interroge. Le virus est certes présent, il ne faut pas le minimiser et le prendre au sérieux. Mais pourquoi ce climat exagérément anxiogène qu’entretiennent les gouvernements, relayés par leurs chiens de garde?
Au train où vont les choses, il y aura bientôt davantage de dépressifs graves dans les lieux de soins que de contaminés au coronavirus. Des victimes de la crise économique et financière qui s’annonce.
Sans solutions face à l’impasse climatique et l’engorgement des canaux du crédit, le système exsangue tirait la langue. La hantise d’un krach cette fois apocalyptique devenait pesante. Garant de manne étatique, le virus a été une aubaine pour les canards boîteux de l’industrie. Sauvés par le gong.
Le chômage technique touchant bientôt à sa fin, l’heure de vérité approche. En Suisse, l’horlogerie est aux abois. Ses fleurons licencient à tour de bras. La grande chaleur qui assèche les gosiers n’empêche pas des brasseries artisanales de fermer leurs portes. La sinistrose s’installe dans maints autres secteurs, la presse, les voyages, l’hôtellerie. Les RH des multinationales affûtent leurs stylos. Quels postes biffera-t-on?
Mais tout va bien, puisque des analystes de banques privées et de doctes fonctionnaires insistent pour le dire: le chiffre magique du chômage stagne, placide, en dessous des 4%. La Suisse résiste, votez les 6 milliards pour nos nos avions! Assureurs, ne baissez surtout pas vos primes!
Merci de nous prendre pour des benêts, chers marionnettistes!