Autrefois, selon que l’on se trouvait à Berlin ou à Moscou, l’insolence se voyait qualifiée de « communiste » ou de « fasciste » . Aujourd’hui, pour désigner la personne à abattre, on la traite commodément de « complotiste ». Promus par les médias “experts” en complotisme, des chercheurs vont jusqu’à tracer le profil type des perturbateurs, comme s’il s’agissait de sous-citoyens. Prenez le coronavirus. C’est une saleté qui tue beaucoup de personnes, malheureusement. Mais il convient de relativiser ses effets. Il y a deux semaines, j’ai perdu un ami septuagénaire. « Combat trop inégal contre la Covid », lisait-on sur l’avis mortuaire. Si la responsabilité du virus n’est en rien atténuée, il demeure que ce regretté compagnon d’armes avait subi une lourde intervention aux voies respiratoires il y a quelques années.
La vie est fragile pour tout le monde. Il faut savoir l’apprécier quand elle vous sourit. A ce propos, j’aimerais vous relayer deux anecdotes. Elles sont authentiques, je les tiens de bonne source. La première concerne un “jeune” octogénaire, l’un des premiers à contracter la maladie en mars dernier. N’écoutant pas l’avis du pauvre médecin de service, il est parvenu à se procurer de la chloroquine et s’en est sorti sans dommage au bout de cinq jours passés à surveiller les oscillations du thermomètre. La deuxième a trait à une connaissance, également octogénaire, qui a attrapé le virus. Jusque là, rien de particulier à signaler. Ce qu’il faut savoir, en revanche, c’est que cette personne s’était fait vacciner contre la grippe une dizaine de jours plus tôt. L’histoire ne dit pas si le vaccin l’a quand même protégée contre les pires effets de la Covid…
Bref, si je vous raconte tout cela, c’est pour que vous compreniez que je ne suis pas un coronasceptique. Par contre je réfléchis et je pose des questions. Inspirées par la gestion erratique de la crise sanitaire, beaucoup me viennent à l’esprit. Par exemple, comment se fait-il que tant de laboratoires supposément concurrents, annoncent simultanément, le jour de la victoire de Joe Biden, la découverte d’un vaccin contre la Covid? Et surtout qu’ils se livrent à une surenchère aussi effrénée que méticuleuse à propos de son efficacité: 90%, 91%, 92%, 94%, 95%! On dirait une compétition d’écoliers devant le tableau noir. Réduisant les différences de pourcentages à la taille d’un mouchoir de poche, un tel enchaînement n’est pas sérieux, pour ne pas dire qu’il est hautement suspect. D’autant que l’on a pris connaissance, dans la foulée, des gains obtenus sur les marchés boursiers par les dirigeants desdites sociétés. Le soupçon d’opérations d’initiés, un délit puni très sévèrement aux Etats-Unis, ne relève pas d’un fantasme complotiste.